L’homme qui dormait sous mon lit
Création | 70 MinTournée
Intention / Résumé
Spectacle en création
« Un bon migrant est un migrant qui se suicide de lui-même, proprement, sans engager la responsabilité de la France, de l’Allemagne ou de l’Italie. Mais on compatit, on n’est pas des chiens. »
L’homme qui dormait sous mon lit esquisse un présent prochain où une indemnité serait allouée à ceux qui hébergent un réfugié, mais à qui une récompense supplémentaire serait accordée au cas où ledit réfugié, poussé à bout, se suiciderait.
Pris au piège entre une Europe acculée, incapable, et l’impuissance mondialisée, voilà le monde des humiliés qui appelle au secours. C’est saignant, rapide et hargneux. Mais il s’avérera possible enfin, pour finir, au bout du conte noir, de vivre peut-être ensemble, entente rêvée entre les êtres, entre les peuples, mariage des différences.
On est aussi là pour ça, rêver un peu, après avoir ri tant bien que mal du désastre.