Kvetch

Une comédie sur cette petite voix intérieure, ces “kvetches” qui nous hantent sans fin.

Tout commence par un dîner au cours duquel les protagonistes, submergés par leurs angoisses, tentent de faire bonne figure. Leurs pensées intérieures se superposent aux dialogues, donnant lieu à des scènes drôles, décalées, absurdes, voire provocatrices.

Le spectateur assiste au désarroi et aux doutes de ces personnages, dépassés par leurs émotions, qui ne se sentent jamais à la hauteur de la situation. Kvetch parle de l’amour, du trouble, du couple, de la solitude et du désir. Et s’interroge sur ce qu’on dit et ce qu’on tait, sur ce qu’on cache et qu’on révèle, qu’il s’agisse de notre comportement en société, au travail ou dans l’intimité.

Les « Kvetches », ce sont ces démons harcelants qui sapent notre confiance.

Quoi qu’on entreprenne, ils sont là ; à nous susurrer par exemple à l’oreille « Mais es-tu bien sûr que cette blague que tu t’apprêtes à raconter est vraiment drôle ? Ne vas-tu pas te ridiculiser ? » Les sourires les plus convaincants n’y changent rien : pour tous ceux qui manquent d’assurance, les Kvetches sont un problème réel et terrible !

Alors, à celui qui n’a jamais été confronté à ces dialogues d’arrière-plan que nous faisons parfois, nous autres, en parlant ; nous vous conseillons vivement d’aller voir Kvetch, cette comédie sur notre enfer.

Et aux autres, nous vous conseillons vivement d’aller voir Kvetch, car on a beau dire, ça fait du bien de ne pas être seul !